Minding Fifi


Fifi is a bundle of fun
He loves the garden
And just wants to run
He likes his walks
He likes to bark
At any things he sees
Cows, sheep, lizards and bees
He rolls around on our bed
He is only quiet when he gets fed
The loveliest dog I have known
And when he goes home
I feel so alone

— Gillian Reid

The Cambrian Mountain Express


The train is coming, people shout
Standing on the platform ready to mount
All aboard, the station master cries
As the steam rises into the skies
Slowly the train rolls out of the station
Excited children of every nation
Durum, Durum, the train moves away
Leaving friends waving, wanting to stay
Durum, Durum we are rolling along
Reaching the moors and viaduct beyond
Durum, Durum, the train goes faster
Hold on tight shouts the engine master
Suddenly we start to slow down
Durum, Durum, the children frown
The journey is over we have to go home
The train finally comes to a stop
Every-one sad they have to get off
We stand and wave, as the train rolls away
And we all say thank-you
For a wonderful day

— Gillian Reid

Mal élevé


Il est mal élevé
pense la dame au gros cou
à se faire appeler,
sans gêne devant nous.

Il répond en criant
et quelle langue est-ce qu’il parle ?
c’est vraiment énervant
et c’est même très grave.

J’arrive pas à taper !
répond-elle d’un coup
et se met à hurler
sur son jules un peu mou.

Mais faites donc quelque chose...
implore-t-elle des yeux.
Y’en a-t-il un qui ose ?
pense la jeune auprès d’eux.

Je me lève et j’y vais
(il n’a pas l’air de mordre)
Ça se passe assez vite
et tout revient dans l’ordre.

Sauf la dame au gros cou
qui poursuit sa dispute
et le mec un peu mou
qui lui donne la réplique.

L’étranger lui retorque
en parfait italien :
l’enfer c’est les autres,
surtout dans les trains.

— Eleonore Sur

Rainy days


Rain, rain every day
It never seems to go away
We long for the sun
So we can have fun
Children can play
Dogs can run
Birds sing and fly on the wing
We can walk in the woods
And pick the flowers
And enjoy ourselves
For Hours and hours.

— Gillian Reid

Alpacas


Look at these faces looking at me
Pondering, wondering, who can it be
Curiously watching people pass by
They are so cute and very shy
Gods creatures every one
Loving the fuss when the children come
What beautiful animals we can see
I want to take them home with me.

— Gillian Reid

La révolte des Bisounours


Au royaume des doudous, le bleu côtoie le rose :
délicates harmonies de babies sans le blues.
La lune et les étoiles redorent même le ciel.
La dentelle du coussin se fronce de plaisir.
Chiffons, festons, croquets,
Vichy, Liberty, et fleurettes
susurrent à l’oreille d’Alice,
qu’au pays des Merveilles,
elle peut, si elle le veut,
épouser le Lapin au nez brodé de rouge,
avec pour seuls témoins
les poupons et Nounours en habits de peluches.

Mais tout ce petit monde, frappé d’obsolescence,
en manque de câlins, de considération,
boudé par la mignonne en route d’adolescence,
programme sa révolte, entre en révolution.
Convoqué pour statuer, le clown impertinent
s’en vient crever d’un coup la bulle de l’enfance.
Excite les doléances,  incite à la vengeance.
C’est la guerre des nerfs entre les doudous sages :
les réclamations fusent,
les frustrations claquent,
les jalousies lacèrent les chiffons.
Le monde des Bisounours explose dans la chambre.

Alors, d’autorité et sans un jugement,
la jeune fille-fleur enfouit tous ses trésors
dans la malle à souv’nirs et impertinemment,
part explorer le monde : un monde sans Bisounours !

— Liliane Fauriac

L'atelier du peintre


Dans l'atelier illuminé par la verrière, le peintre observe l'œuvre achevée. Cette symphonie picturale, inspirée par la vision onirique d'un ciel aux couleurs de l'aurore, résonne en lui et soudain Soulages murmure à son oreille :
« c'est ce que je trouve qui me dit ce que je cherche »

Réconforté, libéré, il regarde avec gratitude son lieu de travail ; son œil écoute et il voit dans le flou impressionniste des recoins, des formes fantastiques, vivantes... Cet atelier a-t-il donc une âme ? Oui, c'est un lieu magique où l'extraordinaire peut se produire.

— My

Où suis-je ?


Allo ? Tu m’entends ?
Comment-çà « où est-ce que t’es ? »
Non, pas toi, « où es-tu ? » c’est toi qui dis « où suis-je ? »
Non, c’est pas toi qui dis « où suis-je ? », tu dis « où est-ce que t’es ? »
Allo ? Je t’entends plus…
Tu m’entends ? Si tu m’entends, je t’attends.
Je suis… Je suis où déjà ?
Allo ? Ah ! Je t’entends !
Tu m’attends ? Non, tu m’entends ?
Si tu m’entends, je t’attends, là où tu sais que je suis…
Où je suis ? Là où on s’attend non ?
Tu m’attends ? mais t’es où ?
Tu m’entends ? Attends-moi…
Allo ?

— Paul Sanson

Printemps


Deux parasites se disputent une brindille.

Le plus ancien, d’écailles grises, revendique l’occupation du vieux bois rabougri en voie d’épuisement.

L’autre jaillit du rameau, en boutons roses éclatants de vitalité.
Porteur de fruits en devenir, il exige sa part de sève.

Lichen contre bourgeon :
Les deux l’emporteront.
La nature aime les miracles !

— Liliane Fauriac

Alcool


Au fond du verre, l’élixir recueille les débris
De vies multiples et gaspillées.

Dans les replis de la matière torturée,
Sang et lumière se confondent en mouvances irisées,
Tandis que la coupe factice de l’espérance
Jaillit du breuvage sombre au parfum d’abandon.

Illusions et passions se boivent jusqu’à la lie.
Rêves et prémonitions décryptées dans les effluves.
Alcool : vague rouge où se noient les fantasmes.

— Liliane Fauriac

Un chat pensif

Un chat pensif, dans un salon
Du Musée Rodin de Meudon ;
Une présence opportune :
Dans le jardin, se trouve une
Statue du Penseur, sculpture
Du Maître, sur sa sépulture.
Un chat au pelage doré
Copiant la couleur du parquet
Et sur sa queue, des rayures,
Du bois mimant les rainures.
Il a choisi le bon endroit,
Bien au chaud, comme il se doit.

— Gérard Miro

Gravitations


Par la main, insouciants ils tournent :
Gravitons de bien peu de foi.
Particules galoppant en ronde,
Champs puissant à plusieurs voix.

Le passage délicat de l'onde
(Gravitons tant qu'elle n'y est pas),
Se gravera sur la mapemonde:
Boule d'or qui nous parlera.

Gravitude sensationelle,
Certitude Gravitationelle.

— Eleonore Sur

Ode to a butterfly


Hello little butterfly
Eating pollen from my flowers
Flying round and round
For hours and hours
Hoping at the end of the day
To attract a mate and fly away
Please, come back and feed again
Even when it starts to rain
I love to see you looking so proud
Showing your colours like a shroud

— Gillian Reid

Le fil aqueux


le fil aqueux brillant
projette le son vibrant
de pas
les pierres humides usées
reflètent le ciel lavé
et bas
volets en bois suitant
exhalent des relents
gâtés

— Eleonore Sur

Bastille day


Bastille day comes once a year
People arriving in good cheer
Waiting in anticipation
For fireworks to start on this special occasion.

Suddenly a loud bang begins
People cheer in the cool winds
Then a flash, an array of colours
Dance and weave to the music that follows

Rockets soar high in the sky
Some children too scared and cry
It gives them such a fright
Yet the beauty fills the night.

— Gillian Reid

The old river of time


What a spectacular sight
The river gushing with all its might
Its colours the best I’ve ever seen
Shades of blue, yellow and green
The deafening noise fills you with fear
Thrashing the rocks and tees so near
I hope the storm soon goes away
And the river slows down to a gentle sway.

— Gillian Reid


L'arbre à sorcières


Ses bras décharnés s’élancent vers le ciel pour envoyer quelque message satanique.
Le ciel semble lui répondre dans un embrasement magnifique. Je ferme les yeux et imagine une sorcière prête à voler vers une activité maléfique.
En fait, seul un corbeau nous observe, moqueur, sûr de son immunité.

— Liliane Faucher

Tomorrow is a time to remember


Tomorrow is a time to remember,
A time to think, reflect on the past.
Tomorrow is a time to prepare,
The mind and soul, for the die is cast.

        A Thousand Moments in Time!

To remember with love and no regret,
To prepare for the moments not happened yet.
To each of us the difference is vast,
For our spirits, not our lives are meant to last.

Show me the way through the golden light,
To eternal space: a wondrous sight.

Blow away the webs of misery and grief,
And replace with tenderness…
A spirit belief.

Tomorrow is a time to remember,
A time to reflect on the past.
Tomorrow is a time to prepare
When today is but a memory past.

        Higher thoughts!


— Jean S. Fordham

Music covers the extremes of life


Music covers the extremes of life,
The calm, the gentle, the stress and strife.

It floats all around like a soft white cloud,
Or thumps your chest when it’s much too loud.

You can lose yourself, your thoughts are free,
It opens a window so your mind can see.

Your world it is perfect almost surreal,
Your imagination runs wild it is unreal.

So just sit back, close your eyes and drift,
On a floating wave that’s a gracious gift.

Each note is pure, so crisp and clear,
Let your body relax, your thoughts hold no fear.

— Jean S. Fordham

The hen



Oh, why me? It’s just an awful life,
It’s full of pain and full of woe and always full of strife.
I am a lonely hen, no sun or rain for me,
I spread my wings and pray that someday I’ll be free.
My home’s so small, it is beyond belief,
I hop from side to side to get some light relief.
My neighbour – who lives next door, is just the same as me.
She’s so noisy and so grumpy and she squawks constantly.
No mother shall I be, no chicks to waddle by,
No wonder as I get the URGE I want to sit and cry!
The excitement I can’t contain, as I hop from side to side,
I finally lay an egg, its about 2” wide!
I can’t build a nest of hay and watch my chicks stroll by,
No, I watch my egg as it roll’s away, can’t even say goodbye.
Oh my feathers are so dirty and my tail’s a dam disgrace,
All I want to know is “will I ever leave this place?”
I long to roam, to peck and scratch, to be wild and free,
But alas each day goes by and it is not meant to be.
My pin’s are old, thin and frail, I feel so strange unsteady,
But oh dear lord, as a last resort, I’ll be an OVEN READY!

— Jean S. Fordham

Ironic


Love cheese on toast; allergic to wheat,
Mad about dancing; have two left feet,
Addicted to stargazing; scared of the dark,
Own a bloodhound; still have to bark.
Ironic!

Dream about women; always sleep on my own,
Never borrowed a cent; now can’t raise a loan,
Learned to cook gourmet; usually revert to the tin,
Pray for repentance; continue to sin.
Ironic!

Enjoy writing poetry; can’t spell a word,
Strong with my oratory; just never heard,
Love all other people; whilst despising mankind,
I photograph rainbows; although colour blind.
Ironic!

— Philip Wood

L'aube de la cathédrale


Ce matin, l’aube apparaît doucement dans des irisations roses sur la ville de Bordeaux. Tout est encore tranquille. Peu à peu, les couleurs s’affirment, le soleil apparaît puis s’impose. Soudain, il transperce une flèche de la cathédrale de saint André. La dentelle de pierre semble prendre feu. C’est magique, le divin s’exprime peut-être, qui sait. L’humain, lui, est ébloui.

— Liliane Faucher

Blue cub en rage


Je suis une Bluecub à Bordeaux. A priori pas de problèmes, je roule paisiblement dans la ville agréable. On me traite bien.
Ce matin pourtant, tout s’est détraqué, on m’a mise en charge à une borne que je connais pourtant bien, et voilà que rien ne marche. On a tout essayé, il fait 30°, je n’en peux plus, je suis montée rouge de rogne ; Les passants se moquent : « tu as vu, une Bluecub rouge, c’est bizarre ! »
Ma colère enrage, je menais une vie si tranquille à Bordeaux.

— Liliane Faucher

Bestowing stained light


My lady of Barcelona,
How proudly independent you stand,
Amongst Gaudi’s still incomplete monolith,
Casting full spectrum light upon the master’s stones.

Every hour the colours appear to change,
As the sun moves around its celestial track,
Each angle blends its splendid hue,
Catalan creative art with tradition combined.

— Philip Wood


Là-haut sur la montagne


« Là-haut, là-haut sur la montagne...
Il y a des moutons blancs... »
Dit la chanson.
Les voici. Une belle rangée de taches blanches posées sur le vert d'une clairière. Sur la montagne, dans les Alpes de Haute-Provence.
Un coin isolé où, comme dans le roman de Saint-Exupéry, un Petit Prince aurait pu apparaître.  Il aurait pu demander pourquoi ces moutons restent groupés alors qu'il y a tant de place autour. Et la réponse aurait été : « les moutons sont des animaux grégaires » ; mais le Petit Prince du roman avait simplement demandé à l'aviateur : « dessine-moi un mouton ! » heureusement qu'il n'avait pas demandé de lui dessiner un troupeau car l'aviateur était déjà bien embarrassé avec un seul... à tel point qu'il avait fini par dessiner une caisse en précisant que le mouton était dedans.
Mais, revenons-en à nos moutons et à notre clairière. On se croyait seuls et loin de la civilisation mais à y regarder de plus près, que voit-on, au fond de la clairière ? oui, c'est bien une voiture, peut-être celle du berger ; quant au loup, il ne doit pas être bien loin...

— Gérard Miro

Aléas graphiques


En parlant des aléas graphiques, un poète dans l'âme et personnage charismatique disait :

« Ces ombres et fantômes font partie du destin de l'œuvre ;
gardez vous de les effacer ! »

Graphiques ou non, ces aléas, par essence contrariants, s'opposent à notre volonté... alors ? ... chantez, dansez, composez avec eux et la métamorphose se produira. Le sort en est jeté et comme vous ne l'avez peut être pas voulu, voici : fleurs de rocaille ? toits bleutés ? ... non, plutôt ronde joyeuse des sept nains.

— My

Image réalisée par projections aléatoires sur papier buvard.

Saint Pierre


Oh, Saint Pierre you look so nice
In your new colours, blue, green, red and white
Waiting for summer to come
So you can go out to sea and have some fun
Children will love your colours so bright
And climb aboard with great delight
Watching the rippling waves go by
Or catching fish for supper tonight.

— Gillian Reid

Liberté


De gracieuses vrilles retiennent prisonnières deux mailles barbelées.
Si elles enserrent avec vigueur les fils rouillés, alors ils céderont pour libérer l’énergie nouvelle.
Ainsi, l’apparente fragilité de l’espérance peut contraindre la haine et le mal à lâcher leur emprise.
Et sur les barbelés, les bourgeons éclatés porteront des fleurs de l’espoir.

— Liliane Fauriac

L’œil bleu


L’œil bleu scrute les toiles d’araignées – méduses d’un océan d’oubli.
Ses paupières de planches grises résistent aux désirs de la rouille invasive.

L’œil bleu, unique rescapé d’une bataille contre le temps,
observe dans les ruines les souvenirs qui jouent à colin maillard.

Une musique blonde dans la lumière d’une fenêtre sur cour,
Un feu en robe blanche qui court côté jardin.

— Liliane Fauriac

On la croyait abandonnée


On la croyait abandonnée la maison au bout du chemin.
Depuis longtemps les serpents, les oiseaux et les rats avaient élu domicile parmi le lierre, les ronces et les jeunes acacias.
Ses faîtières épuisées avaient cédé sous le poids des années sans le soutien de ses poutres vermoulues.

En passant, hier, Oh !
Non, je n’ai pas rêvé !
Vous voyez bien qu’elle est habitée puisque sa cheminée fume des nuages !

— Liliane Fauriac

Foulards


Des frontières de dentelles
Pendent aux couleurs de nos désirs d’été.
Sous les festons, des ramages sans complexes
Inventent l’harmonie.

— Liliane Fauriac

Nice weather tomorrow


Lia: I do not understand! it's not normal that it's raining now.
Leon: Wait! it's not my fault [for once], YOU chose the dates for our holidays.
- But the weather forecast said it had to be nice...
- The weather forecast is always optimistic, that's how it works.
- How so, optimistic? I live in one of the most powerful democracies in the world and I browse the website of the Official Weather Forecast of the Government of Her Majesty, who must be rational (not the Q. the gov.), powerful, and never lie, and above all never be wrong.
- They always say "tomorrow, weather will be nice". In a well-tempered country like ours, they have exactly a fifty-fifty chance of being right: if the weather is nice, they have won; if it's bad, they have not really lost because people just grumble five minutes [as you do now], then they forget.
- Then tell me why they choose "tomorrow, weather will be nice" rather than "tomorrow, weather will be nice ", since it is the same.
- Because of the Question of Advertising.
- Er? What advertising has to do with it?
- People prefer optimistic sites and flee pessimistic ones. For example, look at horoscopes: people only remember optimistic predictions. As a result, "tomorrow, weather will be bad", makes fewer clicks, less income from web adverts. Nowadays, the weather sites a last-man-standing struggle! it is to whom will make the most light-hearted forecasts, just adding a small gray cloud that smiles from time to time so that nobody suspects anything.
- What nerve! shame on them! What can be done?
- Buy a jar, a small ladder and a frog.

— Paul Sanson

Granddad’s War


Each set of decorations has its unique tale to tell,
Reading them is like a book,
Often their lack of numbers really reveals,
What Granddad undertook.

No campaign medals for a British reverse,
Wars are not won by evacuations” we’re told,
But the terror of such actions time does not diminish,
Nor the aftermath of Stalag nightmares fully extinguish.

Volunteered, a cook into the Royal Army Medical Corps,
To care for those hurt who fought,
Ordered to stay, and face the Nazi foe,
Be there for them when they were caught.

So Admiral Ramsay claimed a great success,
Dynamo cleared the beaches soaked in blood,
Brought our sons back to Blighty where they belong,
To regroup; fight another day; in hot desert or tropical mud.

But forty thousand tommies were left behind,
No little boats for them,
Marched to camps of sheer deprivation; unimaginable hell,
To survive their horror; wait for the guns of war to quell.

— Philip Wood

Erosion Triffid

Once a pair of proud tall Pacific pines,
Ruling over virgin coastal forest floor,
The carbon your trunks voluminously embraced,
Released, has now brought the oceans rising to your base.

Abandoned like monsters emerging from the deep,
To gain their vengeance up the beach they creep,
Roots dried out through saline abuse,
Trumpet Armageddon’s arrival, thermal rising on the loose.

— Philip Wood

Moule

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— Auteur
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My furry friends


They come in all shapes and sizes
Giving me love and many surprises
I take them for walks and play all day
I care for them all, when parents are away

Fifi is handsome, mischievous too
Popper is tiny, funny and cute
Bobby is old and just wants to sleep
I’m sure he lies and counts sheep
Sister Tess is gentle and mild
Millie and Mattie two sister run wild

They scream and bark with great delight
And race round the garden with all their might
Life would be dull without my furry friends
Their love for their parents and me never ends.

— Gillian Reid

Un blues man s'en est allé


Un blues man s'en est allé
Sous d'autres alizés,
La rock'n roll attitude s'est tue
Sous tous les regards éperdus
Des milliers de fans orphelins.
Contre vents et marées
L'homme debout a résisté
Jusqu'à son dernier souffle,
Pour seule et unique bagage
La musique, son ultime compagne,
S'est élevée dans le silence
Vers son dernier voyage.
Éternel vagabond de l'amour
Des années déraisons oubliées,
Sur le grand livre de la vie
Il a écrit une nouvelle page :
Celle de la sérénité retrouvée.
Il repose désormais
Au paradis blanc
Des âmes en paix
Face à la mer.

— Sylvie Brugeal

The winter is long


The winter is long with climates ever changing
Long dark nights and moons a warning
Then comes spring with a breath of fresh air
The scent of newness fills the air
Buds arrive fighting to grow
Sometimes sun, sometimes rain, sometimes snow
The birds begin singing calling for friends,
Flying for days to come to an end
Settling down to build a nest
Hoping to find a mate at last
Oh, look and see the bulbs have grown
Daffodils, tulips, standing alone
Crocuses, bluebells, trees going green,
The nicest season I have seen
Walk in the woods with seas of blue,
It’s the best sight for me and for you

Gillian Reid

The Girl in the Violin Jacket



Patiently I waited, shot lined up for her,
An unknown lady to stroll into frame,
Attractive, alluring, but not to wear a fur of sable,
Attired instead in my reflection’s spruce and maple.

— Philip Wood


Chaque jour, la lumière se lève


Chaque jour, la lumière se lève
Dehors, le monde éternellement
J’ai vu ses yeux dans mon rêve
Il sait que nous sommes vivants.

Reflets dispersés dans les flaques
L’univers se regarde dans nos âmes
Sans cri, solitude d’insomniaque
Vois-le !  toi qui sais comme il t’aime.

Chaque jour, la lumière se lève
Vois le monde se mirer dans ton âme.

Eleonore Sur

Dough of the dead


Around 1850, entomologist Jean-Henri Fabre called “dough of the dead” the limestone strata of fossilized shells on which we build our cities. It may be thought that, one day, a civilization will flourish on a layer of sediments composed of debris of human beings. A way for our species to move on to posterity.

— Sylvain Tesson, A very slight oscillation, p 153.

Our century


« Your problems don’t exist »
« Obstacles is the path »
« Tomorrow is pure mist »
« You never see the past »

Breeeeeeathe...

Mindfulness is the art
of reaching ctrl+alt+del
by sewing divergent
semantic nature mortes

Eleonore Sur


Forgotten love


Why does age distress you so, you’ve lost your hue you’ve lost your glow
When you were new what did you see, lots of friends and company
But you have been left to sit and lie, gathering dust slim and grime

And now you look a little faded, and possibly a little dated.
To me you have a rugged beauty, a tranquility a possibility
People looked and wanted you when you were young and you were new,
Just like me you feel the strain of never being young again
No one stops, no one stares and now it seems no one cares

And yet for me there is a difference I’m still loved and someone cares
I’m not alone and nor is she for no other love could there ever be
So I am sorry for your plight, left alone both day and night
I wish you’d found the love I have and then you would not look so sad.

— Len Rose

Behind That Smile



For centuries men have often wondered,
What lies buried behind “that smile”?
Da Vinci saw beyond your skin
To what demons may lie tortured within.

St Jerome sought to bring women to Jesu’s moral role,
"On all sides round horror spread wide; the very silence breathed a terror on my soul"
This line from Virgil he’d often quote,
On the face of Da Vinci’s Mona Lisa his horrors wrote.

Now the two fly together amongst the trees
Decorating the master’s garden of Loire
Testament of true genius , skill and curious mind,
Renaissance pioneer leaving mysteries for us to find.

— Philip Wood

Un trésor vivant


Il était une fois un vieux rosier, isolé, menacé par le chaos d’un chantier ;
Replanté, à l’abri d’un jardin clos, il revit, entouré de simples et de rustiques qui lui font fête.

Reconnaissant, l’arbuste remontant offre, deux fois l’an, à tous ses amis des fleurs nacrées tout en beauté harmonieuse et force sereine.

Un trésor vivant est caché en ce jardin.

— My


Au parc Brassens


Kiosque, manège, rires d’enfants,
ruches, vignes rythment vos pas dans ce jardin aux allures d’antan ;
le poète vous attend dans le silence aux senteurs d’Ispahan,
ici au parc Brassens.

— My

Une grue faisant le pied de grue


La grue avait donné rendez-vous à ses copines les grues mais les grues ne sont pas venues. Qui peut confondre des corbeaux avec des grues, même cendrées? c'est comme si un yoguiste averti confondait Kakasana (posture du corbeau) avec Bakasana (posture de la grue) ; mais la grue ne doit pas se désespérer, ses copines les grues sont des oiseaux migrateurs qui passent parfois au-dessus de Paris... alors, si elles voient cette grue près du parc Brassens et si elles ont besoin d'une pause... la grue pourra se dire qu'elle n'a pas fait le pied de grue pour rien et les corbeaux n'auront plus qu'à descendre de leur piédestal et venir embêter les pigeons sur les pelouses ou les allées du parc.

— Gérard Miro

Temps mouvement


Temps,
mouvement,
vie,
éternel printemps...

— My

La plage désertée


La plage, désertée, n’est plus qu’une vaste étendue de grains de sables dorés, qui flirte avec la mer. Aucun bruit ne vient troubler l’écume argentée qui grésille au pied de l’arbre dénudé de son feuillage. L’ombre noire privée d’espoir hante la grève du bord de mer. Seul le parfum iodé des vaguelettes flotte dans le silence du jour qui s’étiole.

— Sylvie Brugeal

Joe l'incruste


Il s’appelait Joe l’incruste
il était né à l’ouest
il avait atteint la lune
le soleil et les étoiles
il ne lui restait plus maintenant
qu’à dev’nir immortel
il s’appelait Joe l’incruste
et voici son histoire....

Joe l’incruste était né
incrusté dans une pierre
c’est de là que venait
son surnom légendaire
dès qu’il fit ses premiers pas
ses parents décidèrent
de l’envoyer là-bas
très loin chez son grand-père.

— Eleonore Sur (en 1984)

Le vitrail aux harmonies bleues


Ce matin d’octobre, nous visitons l’église de Guérande, je repère un vitrail pas comme les autres.
Visiblement dédié à la Vierge, il décline des harmonies bleues et mauves. Il est sublime.
J’imagine l’artiste qui restera à jamais inconnu, mais avec une foi immense, réalisant ce chef d’œuvre.
Merci d’avoir donné à voir à nous tous, pauvres passants ce vitrail qui relève du divin.

— Liliane Faucher