On la croyait abandonnée


On la croyait abandonnée la maison au bout du chemin.
Depuis longtemps les serpents, les oiseaux et les rats avaient élu domicile parmi le lierre, les ronces et les jeunes acacias.
Ses faîtières épuisées avaient cédé sous le poids des années sans le soutien de ses poutres vermoulues.

En passant, hier, Oh !
Non, je n’ai pas rêvé !
Vous voyez bien qu’elle est habitée puisque sa cheminée fume des nuages !

— Liliane Fauriac