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We are saying goodbye to our lovely house it's been a home to birds and bees , lizards butterflies even a mouse. We have enjoyed you every day tending the garden for insects to play, drinking wine from our vines, crushing the grapes with loving care, inviting friends to come and share. Barbecues on long summer nights , dancing under the fairy lights, now we are getting older no more can tend the weeds, we need to find a new family like fresh new seeds. We are going to retire by the sea and sit by the beach drinking tea! — Gilian Reid |
Home sweet home
Les bouquinistes
Dessin My
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Au bord de la Seine, Sur de minuscules scènes, Des couvertures bien rangées. Accrochées au muret, Des boîtes vertes ouvertes, Et de livres par milliers. Soirée bleue, parfum d'aubépine, Photos et journaux badinent, Pastels, le passé s'imagine... — Rolande Causse |
La machine à créer
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C’est une machine (M) créée pour créer. Elle a bien marché ; elle a créé un truc (t) Personne (P) n’a compris ce... machin rose Tous sont restés cois : À quoi ? pourquoi ? c’est quoi ? — On a jeté t — On a jeté M Elle n’a manqué à Personne. — Paul Sanson |
Paris-Plage 2055
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Nous sommes en l'an 2055. Sous l'effet du réchauffement climatique, la calotte glaciaire de l'Antarctique s'est brisée et a fini dans l'océan, faisant subitement monter le niveau général des mers et océans de la planète. La ville de Paris est engloutie aux trois quarts et la mer (rebaptisée « Mer de Paris ») est maintenant à deux pas de l'Arc de triomphe. La vie a repris son cours et Paris-Plage est devenue une station balnéaire à la mode. — Gérard Miro |
Atacama fauviste
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La chaleur implacable du désert d'Atacama... Attirance inexplicable nous avait amenés là. Démesure qui dispense de réponses existentielles et contrastes qui compensent le vide écrasant du ciel. — Eleonore Sur |
Rencontre
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Goutte jaune, lentement, Plonge, tombe, atterrit. Mollement sur la feuille Grumeleuse et douillette. Elle éclate, se répand, Et s'étire librement. Goutte verte, potentielle, Retenue, se promène. Elle se lance, se projette. Elle rejoint la jaunette Et la touche, la teinte. La frontière se dessine Mouvemente, évolue, En mélanges indécis, Imprécis éphémères. Rencontre. — Eleonore Sur |
Oh moon so bright
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Oh moon so bright, you looked beautiful last night; the corona around you was eerie and bright I thought about the astronauts In the space station Looking down on a colourful nation I went to bed, my hert full of glee The show felt it was just for me. — Gillian Reid |
Golden glories
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Swinging and shining in the sun, these lovely flowers of spring, there golden glow is a lovely show for birds flying on their wing, waving their heads and dancing in the breeze attracting butterflies and bees I love my garden every year, for its beauty and cheer God created gardens for us to take good care and makes our garden lovely for us to share. — Gillian Reid |
Lilian’s Garden
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This tree is so stunning; it has had love and care When people pass by, they stand and stare She has a special talent to make things grow Her garden is always a spectacular show Vegetables are also her delight; if she could she would nurse them all night. — Gillian Reid |
Eurêka
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Sur ma table à dessin Ma page restait blanche Le Maire m'avait donné carte blanche Mais j'avais beau faire, je ne trouvais rien Ayant froid, je branchai mon radiateur d'appoint En le regardant, enfin l'idée me vint. — Gérard Miro |
Le retour du cosmonaute
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Le centre de Kourou lui avait donné le feu vert Il pouvait enfin sortir de cet enfer Être confiné dans une station spatiale Finalement, ce n'est pas génial Il avait revêtu son scaphandre Pénétré dans le sas Tapé le mot de passe : « Alexandre » La porte s'était ouverte ; c'était « sensas » Mais il ne fallait pas trop s'éloigner Avec les consignes, pas question de plaisanter. C'est alors que Kourou lui demanda sur un ton comminatoire S'il avait son attestation de déplacement dérogatoire Il se demanda s'ils étaient devenus fous Ou bien s'ils étaient saouls. Ce qu'on lui avait caché Pour le ménager C'est à son retour sur terre qu'il l'apprit : Eux aussi étaient confinés A cause d'une épidémie Planétaire. Il en resta bouche bée Et lui qui avait rêvé d'être accueilli en héros Regretta de ne pas être resté là haut. — Gérard Miro |
The Corona virus
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Here we are once again, A new virus to cause us pain. Its moving all around the world, No-one going out, Only for food, round about. We need a miracle, People dying, children crying Animals left alone. Old people living in fear, just sitting at home, We never learn from the past, we just live from day to day, Hoping the viruses keep away. If only we took more care, Washing often, keeping clean, Covering food, brushing teeth every day, And, maybe, the bugs will keep away. — Gillian Reid |
A new spring
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It is getting warmer in the garden, Flowers popping up all around, Colours shining all along the ground. Birds singing, bees buzzing, Insects rushing to make new lives Making sure the earth revives. New leaves appear on the trees, Blossom, pink and white, When you walk around, it is a wonderful sight. I love spring, it is a new beginning A start of a fresh new year, I walk amongst the flowers, With my heart full of cheer. — Gillian Reid |
Shéhérazade
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Vieux, j’ai fait un vœu à Dieu : Ô Dieu des vieux, qui me jeta à Terre Qui fit de moi ton jouet à jeter Le jour où, ma vie tarie, je me tairai à jamais. Donne-moi la grâce de Shéhérazade Qui en songe construit chaque nuit, Une histoire, un monde, une vie, Que le jour elle offre à ta consolation. Alors, dans mille et une nuits, Pour te garder d’ennuyer Tu voudrais me garder. — Paul Sanson |
Harry le lézard gris
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Il n'est pas beau, un peu pataud, Harry.
Je l'ai découvert l'année dernière.
Je l'ai retrouvé au printemps, au coin de la
maison.
J'aime lui dire des mots tendres et doux,
Il fait semblant de m'écouter.
Il aime peut être la musique des mots, qui sait !
Il aime prendre le soleil sur une pierre de coquillages.
Il aime se faufiler entre les petits pots de plantes
grasses.
Pour lui, je pose chaque jour un peu d'eau fraîche.
Il n'est pas beau, un peu pataud, mais il est fidèle, Harry
!
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Liberté
Sur mes cahiers d'écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J'écris ton nom [...] Sur la santé revenue Sur le risque disparu Sur l'espoir sans souvenir J'écris ton nom Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer Liberté. — Paul Éluard, Poésie et vérité 1942 (extraits) |
Le petit jardin
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Les orangers du Mexique parfument élégamment le petit jardin Les pavots de Californie offrent leurs corolles de lumière à nos regards ravis Un goéland glisse lentement dans le ciel bleu saphir Des papillons volettent parmi les fleurs Les oiseaux chantent leur bonheur dans un monde trop calme Les premiers coquelicots osent ouvrir leurs corolles si fragiles Une brise douce caresse les cheveux d'ange Au loin, une corne de brume, Le terrible destin des Hommes semble étouffé en ce moment magique. — Liliane faucher |
Nature quiète
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Ma photo rapporte un instant qui s'ouvre une nature morte qui retient son souffle Ton pinceau léger insouciant s'abreuve des perles bleutées jaunes grises et rouges — Eleonore Sur |
Est-il libre Max ?
Zoo de Londres 1980
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Qui dit zoo, dit grilles et barreaux. « Où sont les barreaux ? », demandé-je à Adam Labrosse, auteur de ce cliché. « Facile, avec un 85mm à F1.4 le champ net n’est qu’une lame de rasoir. Les barreaux ont fondu dans un flou Hamiltonien qui sied à cet admirable sujet ». Ainsi soit-il. Labrosse ajouta : « C’est Max, le mâle dominant du groupe des macaques ; c'est lui le boss. Il règne sur une douzaine de femelles qui lui quémandent ses faveurs et une douzaine de jeunes mâles dont il doit arbitrer les incessantes chamailleries. Le reste du temps, il regarde à travers les barreaux ». Émilie Brontë prétend qu’il y a deux sortes d’hommes : ceux qui recherchent le pouvoir et ceux qui recherchent la liberté. Évidemment, la liberté de Brontë n'est pas l'espérance du prisonnier dans sa geôle, c'est la sensation de « se sortir de soi » qui a pour vertu de repousser l'angoisse. Max a le pouvoir ; inné, absolu. Mais l’a-t-il cherché ? On ne dirait pas. Il est privé de liberté. Mais la cherche-t-il ? On dirait bien. Ou est-ce le contraire ? Ne serait-il pas plutôt prisonnier de son lourd héritage ? La quête dans son regard n'est pas l'évasion de sa cage de fer. Ses vrais barreaux ce sont ses sujets, sa cage c'est lui. Émilie Brontë c'est lui. — Paul Sanson |
Message à la lune
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Toi qui évolues librement dans le grand univers Toi qui joues avec de petits nuages insouciants Toi qui ignores les misères de notre vie d’en bas Toi qui réconfortes ceux qui te contemplent Toi qui illumines le silence de la nuit Toi qui ignores le roulis de la mer interdite Toi qui m’apaises, merci. — Liliane Faucher |
Puzzle lexical
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Le gouvernement rationne, car c’est son boulot Sinon à quoi servirait-il ? Sinon il serait inutile. Alors, il rationne tout, même les rots et les mots. Ce matin je suis allé quérir mon quota de bons-mots Dans une boîte lexicographique ils sont bien rangés A comme amour, B comme Boisson, … en quatre rangées Ma mie me dit « allez, dis-moi dix mots ! » Au hasard des cases, six mots je tire : « pas mousse roule n’amasse qui pierre » Avec ces mots tout mélangés que vais-je faire ? À ma tendre amie que vais-je dire ? — Paul Sanson |
Rationnement lexical
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Le gouvernement a trouvé que le peuple papote abondamment. Le peuple si on l’écoutait, il ne ferait que blaguer, que parloter. Ses discours de comptoir sur le foot et les femmes épuisés, Il irait même jusqu’à dire, prédire et médire du gouvernement. Le gouvernement a décrété qu’il fallait rationner les mots : Tant par personne, disons 167 par jour, et pas un de plus ! Quand ma tendre amie, beauté éloquente s’il en fut, Tombe à court de verbe, je lui offre mes bons de mots. — Paul Sanson |
Lost and lost in translation
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On dit qu’on perd toujours en traduction, Ah bon ?
Prenons une phrase bien d’actualité.
Traduisons-la en anglais (avec google) et d’anglais en
allemand (avec google), etc.
Faisons cela sept fois (car 7 porte bonheur) avec un retour
au français.
Que pensez-vous qu’il advena ?
Hourra ! on respire, la cage enfin est ouverte !
Ouvrez, ouvrez, la cage aux oiseaux
Open, open, the bird cage
Öffnen Sie, öffnen Sie, der Vogelkäfig
Abierto, abierto, la jaula de pájaros
Apri, apri, la gabbia per uccelli
Öppen, öppen, fågelburet
オープン、オープン、鳥かご
فتح ، فتح ، قفص العصافير
Ouvert, ouvert, cage à oiseaux.
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Le jour d'après
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Lui : Tu te souviens ? C'était une belle journée ensoleillée... Elle : Oui, on avait encore le droit de se promener dans les parcs mais l'angoisse était déjà là. Lui : C'est le jour d'après que tout a basculé... j'entends encore ces mots: « guerre... ennemi invisible... Restez chez vous ! ». Elle : Je ne sais plus qui de nous deux a eu l'idée de conserver la trace de nos ombres sur ce tronc d'arbre pour témoigner de notre passage sur terre au cas où... en tout cas, c'est moi qui ai pris la photo. Lui : Et ma photo d'OVNI, tu t'en rappelles ? Elle : Quel rapport ? Lui : Comment ? une pandémie mondiale provoquée par un agent pathogène jusqu'ici inconnu se développe et dans la même période, j'aperçois un OVNI, n'est pas étrange ?... un germe venu de l'espace, cela expliquerait que notre système immunitaire ait du mal à faire face. Elle : Toi, tu lis trop de romans de science-fiction... d'ailleurs, la pandémie avait commencé avant cette fameuse ... « apparition ». Lui : Ils étaient sans doute arrivés depuis un certain temps sur terre... ils sont doués pour jouer à cache-cache... Elle : Admettons... leur but, ce serait de nous affaiblir puis de nous envahir ? Lui : Non, je pense qu'au contraire, voyant que tout se déréglait chez nous et que nous courrions à notre perte, ils sont intervenus pour sauver la vie sur terre quitte à sacrifier une partie des humains. Elle : Pourquoi faut-il toujours que certains soient sacrifiés pour sauver les autres ? Lui : Mais c'est comme ça depuis la nuit des temps. Elle : Si on en réchappe, tu penses que les gens vont en tirer des leçons ? Lui : Ecoute tu devrais relire « La Peste » d'Albert Camus... lui aussi se posait ce genre de questions. — Gérard Miro |
Orchidée bourdon
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Orchidée bourdon, Là ! Dans mon jardin sympa. Oh, te découvrir à l’aube éclose Toi et tes trois pétales roses. Petite merveille botanique Beauté sans pareille des coniques. Labeur du sol récompensé en culture Dans le respect de dame Nature. Avec toi vient le bonheur simple Tu attires les bourdons Tu chasses le bourdon. — Liliane faucher |
Les incrédules
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Je ne croyais pas trop aux ovnis... jusqu'à ce que j'aperçoive cet anneau lumineux dans le ciel. J'ai juste eu le temps de prendre la photo ; quelques secondes après, il avait disparu ; ces engins se déplacent très vite. J'ai montré cette photo autour de moi... certains ont prétendu qu'elle était truquée, d'autres qu'il s'agissait du reflet d'un néon dans une porte vitrée ; je n'ai pas insisté. Ce qui me console, c'est que lorsque ces extra-terrestres rentreront chez eux et montreront les photos de leur voyage autour de la terre, ils auront sans doute, eux aussi, du mal à être crus. |
Garage Azur
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Au bout de mon village était un garage, « Azur » disaient les lettres d’un mètre de haut, À sept ans tout a un mètre de haut. Un vieux bigleux tanné de suie, Hantait cette caverne gluante d’huiles aux senteurs de cambouis. Entre lunetteux on se comprenait ; Et quand je me glissais entre les carcasses éventrées, Il ne faisait pas semblant de ne point m’avoir reluqué. Pelotonné, dans les odeurs de graisse envoûté, Je remontais en ma mère, ma future mère la machine, Où ma vie durant, Je vécu en héros de la jungle des rouages et des cardans. — Paul Sanson |
Le jardin des villes et le jardin des champs
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Le jardin des villes est une île dans le béton Avec une grille qui longe le bitume, et des arbres en prison. Au pains sec et à l’eau, barbotent trois canards Et gloussent deux petites filles à la barbe de papa. Il suffirait de franchir l’enclos, Pour se faire insulter, Se perdre dans les rues et se faire écraser. Le jardin des champs est une ville de carrés Avec des rues étroites et des allées de gravier. Le potager est bien aligné en rangs serrés, Car ici règne la loi du roi jardinier. Il suffirait de sauter la haie, Pour fuir dans la nature immense, Se perdre dans les prairies et les forêts. Jardin prison, jardin cocon, En ton sein rond j'apaise en prière Mes angoisses de pierre et de vert. — Paul Sanson |
Out of Season
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Travelling during winter brings its own memorable rewards, In addition to evading the sun-seeking hordes. Blood red, oceanic sunsets which otherwise you’d miss. Great bridges of the world emerge from their February dawn mists. Barren, windswept beaches, refreshingly healthy. Migratory bird flocks maintaining nature’s balanced harmony. Moorland and mountains where only the hardened tramp, No fair weather tourists who daren’t risk a little damp. Exploring empty cathedrals, chateaus and forts. No need to pre-book at all the must see resorts. Parking’s never a problem, simply stop where you want. There’s always an available table at your chosen restaurant. Witness seasoned fisherman at their wharfs, free of ice cream stands. Local folk doing normal business, supplying local demands. Merge into the background, minimise your alien impact. Leave the place as you found it; its integrity intact. — Philip Wood |
Un bon somnifère
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Une nuit En proie à l'insomnie Constatant que compter des moutons N'était pas la solution J'entrepris une révision De quelques notions De grammaire et linguistique Me lançant dans la sémantique Passant des homonymies aux polysémies Sans oublier les néosémies Et ne ménageant pas mes efforts M'attaquai aux métaphores Et aux catachrèses Alors, je me dis : « il faut que j'abrège » L'esprit embrumé Je me crus revenu à l'école primaire Récitant une leçon de grammaire Je tombai enfin dans les bras de Morphée La grammaire Quel bon somnifère ! — Gérard Miro |
La ronde autour du monde
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Si toutes les filles du monde voulaient s'donner la main Tout autour de la mer, elles pourraient faire une ronde Si tous les gars du monde voulaient bien être marins Ils f'raient avec leurs barques un joli pont sur l'onde Alors on pourrait faire une ronde autour du monde Si tous les gens du monde voulaient s'donner la main ... — Paul Fort, La ronde autour du monde |
The millenium 2020
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Winter is here, bringing the blues Swapping sandals, for Wellington boots. Sitting in front of a nice warm fire Watching the flames, getting higher. Suddenly, the children shout Mummy its snowing, can we play out. You wrap them up, put boots on their feet Outcome the sledges, what a treat. Soon they come back in the warm Hot chocolate, cakes to calm. Suddenly the church bells ring Welcoming people to enter in. We put on our coats, and off we go Down to the church, through the snow. We all join in, with hymns and a prayer Welcoming the new year, for all to share. |
Here comes Christmas
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Here comes Christmas once again, no snow yet, but plenty of rain. Tinsel shimmering, lights aglow, Children waiting for Santa to show. There is excitement round the fair, here comes the parade with horses, and a dancing bear. Reindeers pulling Santa’s sleigh, With dots of presents on display. Pipers piping, maidens dancing, Young couples romancing. Christmas time is full of cheer, Every-one so happy, to be here. Merry Christmas. — Gillian Reid |
La fresque, l'arbre et le mur
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Vous me masquez la vue ! dit la fresque. J'étais là avant vous ! répondit l'arbre. La fresque répliqua : vous perdez vos feuilles, chic, j'aurai plus de lumière Et ajouta : moi, je les garde toute l'année, na ! Pouah ! s'exclama l'arbre : vous avez un teint gris à faire peur ! Et continua : moi, je perds peut-être mes feuilles mais pour celles qui restent, vous avez vu ces couleurs ? La fresque accusa le coup mais trouva la parade : avant que je sois là, personne ne vous remarquait ! C'est vrai, concéda l'arbre, les gens sont insensés : ils préfèrent le faux au vrai. A ce moment, le mur qui avait tout entendu (car il est bien connu que les murs ont des oreilles), entra dans la conversation : Arrêtez de vous chamailler ! moi, j'aime bien les fresques et j'aime bien aussi les arbres. J'étais nu, la fresque m'a habillé et toi, l'arbre, c'est parce que tu es beau que l'artiste t'a pris comme modèle pour réaliser cette fresque. Cessez donc d'insister sur vos différences et réjouissez-vous plutôt de vos ressemblances ! — Gérard Miro |
The little orphan
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When I was born I was given away, adopted some people did say but my new mum fell ill so I lived with her sister I wasn't old enough to miss her, Aunt Eva was so loving and kind but as I got older, Mum was on my mind. Suddenly Mum passed away, once more it was a sad day. Aunt Eva looked at me with tears in her eyes, she said ! I'm sorry to say, but once more you will have to go away. You have two aunt's who live near your dad, Live near my Dad, I was really glad. My aunt's were happy to have me, they made lovely cakes for tea. I had to go to a new school, and soon made lots of friends I'm Loving living near my Dad, and that's how my story ends. — Gillian Reid |
The proud peacock
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Once we saw a peacock with love on his mind he noticed a peahenlooking for food, that certainly put him in the mood. he opened his wingsand began to dance shimmering showing he wanted romance suddenly he engulfed her with his wings. romance over, he strutted away maybe she will have babies one day. |
Days to remember
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Times where hard in those days people were poor and set in their ways, children played in the street many with no shoes upon their feet. Older children had to work for only tuppence a day many became too weak, and sadly passed away. then war broke out, young men had to fight walking for miles, day and night. When the war was over sadly few came back. wives heartbroken, children a father did lack. new towns rebuilt lives starting anew good schools, hospitals, parks to view. The soldiers and the many we lost, WE WILL REMEMBER THEM. |
Le marteau-piqueur
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Tacatacatac Qu'est-ce qui attaque ? Tacatacatan Quel est ce boucan ? Tacatacatin Qu'est-ce que ce potin ? Tacatacatam Quel est ce ramdam ? Un marteau-piqueur Sur le macadam. — Claude Clément |
The crooked house
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We came across this very old inn, And pondered a while, before we went in. I thought we had got onto a boat, Not able to stand, when it is afloat. People laughed at the look on our faces, I clung on to my husband braces. We ordered two drinks and went to sit down, And old man looked at me, with a frown. I had spilled my drink on his head, We both drank up quickly, then fled. — Gillian Reid |
The Moscow state circus
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Roll up, the circus is in town, We can go and see the clowns. Monkeys, horses, elephants too, It’s just like visiting a zoo. Cages arrived, with lions and tigers, Then came horses, with riders. Children laughing, having fun, squealing with delight, Trapeze artists gave them such a fright. Soon it was time for the circus to end, They all went home, with family and friends. — Gillian Reid |
The years passing by
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We look back on the year with a sigh, Watching the birds passing by. We saw spring with flowers so gay, Walked for miles on a sunny day. Then Summer came with skies of blue, Holydays, crazy night dreams coming true. Now it’s autumn, what can I see, leaves falling, berries so ripe, Ready to eat such a delight. Now it is time for winter, the year almost gone, I hear a robin, singing his sweet song. Children writing letters for Santa to read, Hoping he will deliver the gifts they need. — Gillian Reid |
Gaîté désespérante
Si nous ne voyions autour de nous que des gens joyeux, la gaîté finirait par devenir d'une tristesse désespérante. — Pierre Dac |
Les usines
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Se regardant avec les yeux cassés de leurs fenêtres Et se mirant dans l'eau de poix et de salpêtre D'un canal droit, marquant sa barre à l'infini, Face à face, le long des quais d'ombre et de nuit, Par à travers les faubourgs lourds Et la misère en pleurs de ces faubourgs, Ronflent terriblement usines et fabriques. Rectangles de granit et monuments de briques, Et longs murs noirs durant des lieues, Immensément, par les banlieues; Et sur les toits, dans le brouillard, aiguillonnées De fers et de paratonnerres, Les cheminées. — Emile Verhaeren |
Poème : Les Usines (extrait)
Writer’s Block
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Its so annoying to capture a great photo shot,
Winning competitions and awards it fills a top spot,
But no matter how hard I stare and try to be inspired,
Words fail to fill my head; my poetic thoughts have expired.
Unable to gain insight into the great natural reflections,
Still autumn waters refuse to conjure up literary connections.
Three arches rounded off like tunnels burrowing into the earth,
Brown and golden leaves fall sadly, trees awaiting spring’s rebirth.
Visions of past locals crossing these arches; farmers droving their cattle,
Soldiers, newly recruited, marching to defend their nation’s honour in battle,
Young lovers rendezvous secretly, savour their passionate tryst,
All of these characters my writer’s block forces me to miss.
Trout swim below observing their unique fish eye view,
Otters construct their holts and coypu prosper too,
So I study this photo, my attention on it’s poured,
Hang on a moment!
All my poetry above means my writer’s block is now cured.
— Philip Wood |
Pigeon-vole...ra plus tard
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L'eau coule Le temps s'écoule Les pigeons roucoulent Ils s'aiment Chez eux, point de haine De la paix ils sont l'emblème Il fait trop chaud pour s'envoler Mieux vaut ne pas bouger Bientôt le jour va décliner Car chaque instant Efface le précédent Apprécions le temps présent. — Gérard Miro |
A Part of Me
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My first book, Phrotose, is now published, Available in good bookshops and the internet. Overall its been well received, Although no vast royalties yet. At first, I was truly afraid, That I had left myself exposed and bare. Opened up too much about yours truly, That few readers would really give a care. Perhaps I’d been a little too self indulgent, Prose of my life, my values, my thoughts. Will folk readily identify with these musings, Or just regret the volume they’d bought? Then one morning listening to Phil Collins, Pondering, “who’s really interested in his nuptial woes?” Realised that worldwide millions are devoted, Heart on his sleeve fills all of his shows. Any artist of true sincerity, Be it script, music or sculptured craft, Must sacrifice a fragment of their core as a gift, Embedded to their creation they graft. Failing to meet this prerequisite, Doomed bland, uninspired and soulless. Mass produced as being market driven. So be strong, believe in your naked uniqueness. To conclude: I make no apology, For my sentiments that follow in this book. I trust you are amused and contemplative, As introvertly you are persuaded to look. — Philip Wood |
Le portrait patagon
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La Pataphysique,
science fictive
des épiphénomènes,
s'est glissée dans mon œil.
Et ma caméra vive
Dans ma chambre oscura
Se jeta, énergique,
Sur le contour fictif
D'une épiombre phénoménologique :
Le portrait patagon !
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En lisant Merleau-Ponty
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Réveillée par la pluie
au milieu de la nuit
je reprends Merleau-Ponty.
Et c'est vrai ce qu'il dit !
« C'est en prêtant son corps au monde,
que le peintre change le monde en peinture »
Et il invoque Cézanne et sa « rumination » du
monde,
« sans autre technique que celle de ses yeux et de ses
mains »
Et je vois un visage
dans les ombres du plafond.
Les crayons me manquent,
comme parfois les mots manquent.
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