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Réveillée par la pluie
au milieu de la nuit
je reprends Merleau-Ponty.
Et c'est vrai ce qu'il dit !
« C'est en prêtant son corps au monde,
que le peintre change le monde en peinture »
Et il invoque Cézanne et sa « rumination » du
monde,
« sans autre technique que celle de ses yeux et de ses
mains »
Et je vois un visage
dans les ombres du plafond.
Les crayons me manquent,
comme parfois les mots manquent.
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