Sum Thing Amazing


Have you ever tried basic arithmetic with L, X and V?
Let alone algebra, calculus or advanced geometry,
Ancient Romans conquered the known world, civilized us all,
Whilst using these symbols to erect temples XCIV cubits tall.

Complex palaces and arches, coliseums in Rome,
No apparent means supporting the Pantheon’s dome,
How did they do it, usually getting it so right?
Leaving an aperture at the apex to admit the sunlight.

Thank goodness Arabs learnt to count from one through to ten,
A decimal system had alluded scholars up until then,
It took a few hundred more years to conceptualise naught,
To arrive at the mathematics that is still currently taught.

— Philip Wood

Photo: Pantheon, Rome.

Les ronces


Tohu-bohu,
dédale de ronces.
Quelle géographie,
ce coin de féerie!
La vie en goguette
y jardine
depuis belle lurette !

— My

L'esthétique et l'essentiel


Insecte géant,
Tombé du firmament ?
Œuvre d'un artiste contemporain
Voulant faire le malin ?
Enseigne d'un vendeur de spaghettis
Garantis « made in Italy » ?
Solénoïde pas solide parti en vrille ?
Facétie d'un joyeux drille ?
Comment savoir ? Je ne suis pas au courant.
On peut discuter de l'esthétique
Mais il faut voir le côté pratique,
L'essentiel, c'est d'avoir du courant.

— Gérard Miro

Les chemins de la liberté


Dans la forêt, vivait tranquille
Un chimpanzé ; mais la ville
S'étendant, il a fallu déboiser.
Les engins ont tout rasé
Mais en épargnant les espèces protégées ;
L'animal a été confié
A une famille aisée
Qui voulait l'adopter.
Il s'est retrouvé dans une tour
Au vingtième étage, avec vue sur cour.
Il a été domestiqué ;
En bon élève discipliné,
Il a appris à arroser les fleurs,
Passer l'aspirateur
Et laver le linge.
Ayant bien travaillé,
Il a été payé,
Enfin... en monnaie de singe !
Alors, c'est décidé,
Une nuit, il va s'échapper par l'escalier
De secours pour aller se réfugier
Dans une autre forêt et retrouver... la Liberté.

— Gérard Miro

Gelato Supreme


Flavours of Italy frozen in cream,
Regional specialties; epicurean dream,
National gems crown a golden crisp cone,
By ancient family recipes your mystique grown.

— Philip Wood

Siena, Tuscany, Italy.

La trépanation lente de l'œuf


Enfin libres de leur vaisseau,
Les neurones effervescaient.
Ils pensaient des gouttes d'eau
Et les matérialisaient.


Tentacules fantastiques,
Expériences imaginaires,
Projections subquantiques,
Crépitements éphémères.


Bulles, idées, images, mots :
Les pensées a l'état pur
S'élevaient en idéaux...
Incarnant la démesure.

— Eleonore Sur


Photo de classe

cliquer pour voir les moustaches
– Sûre que je vais conserver pieusement cette photo de mon année du bac.
– Ah la mièvrerie des filles ! Je ne vois pas l’intérêt d’avoir ressuscité cette vieille coutume des photos de classe, morte depuis trente ans. On est alignés comme des oignons tous pareils.
– C’est la faute à la Seconde Peau. J’ai eu la mienne à sept ans. Avant le Symbion, il paraît que c’était juste une pâte appliquée sous les yeux des vioques pour effacer leurs poches.
– Avec cette saloperie de Symbion qui broute les cheveux, on a tout le temps froid à la tête. Heureusement qu’en dernière année, on a le droit de porter des bonnets un peu différents. Mais la Peau gomme complètement les traits et on ne distingue même plus les garçons des filles. Moi, je me suis fait des moustaches pour qu’on voit que je suis bien un garçon.
– Et du coup moi aussi je suis facile à repérer ; je suis la fille à la droite des moustaches… heu, c’est quoi des moustaches ?

— Paul Sanson

Seconde peau | Symbion

Rain drops falling


Rain drops falling on the petals,
The lovely colours, they show.
The rain is good for all our gardens,
It helps to make things grow.
When the rain stops, the birds will sing,
And the beauty of nature begins.
Even in winter the flowers bloom,
Snowdrops, crocuses, looking for room.
Look after your plants, they will give you pleasure,
And plenty of moments, for you to treasure.

— Gilian Reid

The lonely statues


There is no-one coming to church today,
Even the birds have flown away.
Look up there in the sky,
There is a big bird passing by.
Don’t be silly, said his wife,
It’s an aeroplane taking flight.
Well whatever it is, he replied,
It’s making an awful noise.
I would rather hear the church bells ring,
And the choir, singing with poise.

— Gilian Reid

A day in the park


Here are our girls having fun
In the park, out in the sun.
These are our great granddaughters
We visit twice a year
We live in France, so we don’t live very near.
The two great grandsons, were on a roundabout
Playing with other boys, up to mischief no doubt.
We are sad when tea-times nears
The little ones shed son tears.
None of the kids wants to go home
They are having so much fun.
But we have to go home quickly
Before the setting of the sun.

— Gilian Reid

Crime et CHAT-iment


Ah, je n'aurais pas dû
Manger ce pauvre oiseau qui avait si peur
Soupirait ce chat dodu.
Maintenant, me voici en état d'apesanteur
Planant dans l'air
Franchement, de quoi ai-je l'air ?

— Gérard Miro



Résumé de « Crime et châtiment » de F. Dostoïevski


Les globe-trotteurs


– Que de lignes blanches là-haut !
– Oui, encore des traînées d'avions à réaction...
– Si le trafic aérien continue de croître comme cela,
 bientôt, on ne verra plus le bleu du ciel...
– Que voulez-vous ? maintenant,
 pour un oui ou pour un non,
 les gens prennent l'avion !
– Au fait, où partez vous
 pour vos prochaines vacances ?
– À Tahiti, on ne connait pas encore...
– Ah ! Eh bien, nous, cette année, on fait l'Australie.

— Gérard Miro

Lost


A photographer lost for an angle,
A poet lost for a word,
Senses lost to pure eminence,
Michelangelo’s nude shepherd.

— Philip Wood


David – Galleria dell'Accademia – Florence – Italy.

My Generation


History will show I’m a fortunate age,
Liberal freedom was all the rage,
Lucky generation, post-war baby boom,
Flower power spiked armies with a solitary bloom.

Entering a world with three billion peers,
Plenty of breathing space, no Malthusian fears,
Mankind’s infestation decades away,
Nature’s diverse pageant yet to decay.

Free education, government grants to assist,
Student loans and fees conceptually didn’t exist,
Greenhouse warming was only a gardener’s concern,
Sea level rising was just the tide on the turn.

Witnessed Armstrong’s Eagle in tranquility sea,
The pond in four hours super-sonic travel easy,
Ashes series from Australia by live satellite stream,
Apple’s Mac’s launch booted-up non-geeks’ dream.

Never called up for a major conflict,
United Nations’ aim was war to restrict,
No shortages or rations we have always eaten well,
Junk food for our children now sounds a warning bell.

 “Stairway to heaven”, our anthem etched on Led Four,
Air guitar strummed to Clapton, Richards and Gilmore,
Progressive rock solidly evolved,
Who hoped to die before they got old?

Weekend excursions drank petrol at a bargain rate,
Empty roads we drove just for driving sake,
The liberating pill complimented a romantic date,
AIDS  yet its devastating impact to make.

True, a four minute warning threatened from the Russians,
Oil price quadrupling caused economic recessions,
Overall, of any generation, we’ve had little real distress,
A cozy life with only our own success to address.

— Philip Wood

Worm’s Eye View


Orange tulips against a pure blue sky,
Complimentary colours each other gratify,
To capture I must on my stomach lie,
As crowds of sightseers pass me by,
Only I,
This beautiful angle espy.

— Philip Wood


Keukenhof, Holland

Ondes



Chaque vaguelette
est une crête,
contingente,
occurrente.

Addition abstraite,
cime concrète,
intangible
mais sensible.

L’eau et les minutes
crapahutent,
elles passent,
disparaissent.

Comme notre conscience
se tricote,
d’occurrences,
co-errantes.

— Eleonore Sur


Visual Turmoil


So many mirrors!
Reflections bouncing back to me,
Its hard to tell what I’ve left behind,
And what’s still yet to see.

Question my perceptions,
Dreams and fantasies confuse,
Irrational perspectives,
Easy your sanity to loose.

— Philip Wood


La Spezia, Italy

Mediterranean Seduction


Flowers’ sweet aroma,
Enchanting strains of Dylan’s music,
Stir in hot Italian sunshine,
Irresistibly romantic!

— Philip Wood

Mélodie du soir



Quatre nuagettes,
quatre soprano...
d’un bleu-coquette
se faisaient écho.

Un nuageon
Rose-bienveillant
Grand baryton
Les égayant.

C’est la voix basse
Bien en retrait,
D’un gris-audace
Qui les portait.

Coiffant les cimes
Vocalisant,
Les nuages riment
Mélodieusement.


— Eleonore Sur

Projections


Devant la porte elles se tenaient,
Dans la pénombre elles hésitaient :
Ouvrir, entrer et disparaître ?
Se fondre au noir qui régnerait ?

La vie d’une ombre est toujours courte,
Nos trois princesses le savaient.
Mais qu’y avait-il derrière la porte ?
D’autres comme elles qui hésitaient ?

La pleine lune en un instant,
Par des nuages fut masquée.
Les jeunes ombres malheureusement
N’eurent pas le temps de décider.

Projections éphémères,
Origamis de lumière,
Les ombres vont et viennent
Mais ne sont jamais les mêmes.

— Eleonore Sur

Mary Along the Watchtower


Optical illusion,
Or just a different angle of view?
Possibly the biggest deception in history,
Conceivably immaculate truth to you.

— Philip Wood

Palais des Papes - Avignon

The French Few


A darker shade of red,
Resistance warriors bled,
Occupied, but unconquered and defiant,
Refused Pétain’s orders to fall compliant.

Dark silhouettes emerging from the trees,
Destroying civilisation’s enemies,
Prepare the ground for the Allies’ victorious path,
Knowing well the price of surrender’s aftermath.

Fought underground for a future blue sky,
Aware that many of their corps will die,
A liberated unified Europe did from their valour stem,
We will eternally remember and honour them!

Philip Wood

Memorial of Resistance at Chasseneuil-sur-Bonnieure

La moyenne et le général


En moyenne, les arbres sont de taille moyenne et les jours de longueur moyenne
Mais en général, les arbres sont grands ou petits, jeunes ou vieux, feuillus ou chauves.
En général, les jours sont courts ou longs, beaux ou pluvieux, dégagés ou nuageux.
En moyenne, la nuit, les étoiles sont les mêmes… Et en général elles sont là !
Même cachées, masquées ou diffuses, en général, elles sont là.
Là.
Quel réconfort une certitude ! (en général).

— Eleonore Sur

My Beauty from the Hood


Together raised, born of the same street,
Destined to be Filton’s proudest,
You graduated whilst I was yet ten,
I watched your every move,
Beautiful, sleek, with angels’ wings,
Taking London, Paris and New York by storm,
Faster than the wind whistles,
Everyone loved you.

Tripping over yanky discarded junk,
Burning candle lit the De Gaul sky,
Crashed and burned in more ways than one,
My heart sank, my beauty from the hood now gone,
I will never admire your grace and lines again.

— Philip Wood

Graffiti


Intelligence sans bornes
et démarche informe,
le poulpe des villes
sur nos murs se faufile.

Épaisse atmosphère
de ruines et de mystère,
il sème sur son chemin
déprime et chagrin.

Les rues abandonnées
de nos quartiers en danger:
son territoire aqueux
progresse sous nos yeux.

— Eleonore Sur

Tourist Blight


Family holidays to Tenby or perhaps the south coast,
A school trip to London once a year at the most,
Where ever we went we always had a great view,
But the three billion I was born into, has become seven point two.

Destinations I visited when a student in my teens,
Were traveled to by hitching, I hadn’t other means,
They were exotic and special, visited only by a few,
Then the travel industry took over, expanded and grew.

Today those same places are a hellish tourist trap,
Oh! if only they had kept their secrets under wrap,
The visitors who crowd in to see something rare,
Are destroying the very thing that they’re visiting there.

Flash fades classic frescoes, touch discolours artifacts’ brass,
Clambering over ancient ruins to snap selfies, so ironically crass,
Traffic jams of gondolas filled with Venetian sight seers,
Tourist blight is a growing curse with the passing of years.

The locals feel alienated by superficial foreigners they host,
The airlines jet them in, liners dock at the coast,
Growing affluence means more tourists are set to arrive,
Our old cities and monuments will struggle to survive.

So we search to find new venues where no-one else goes,
Then Palin or Lumley feature that gem on their travel shows,
Even on a Himalayan trek it’s sure that you’ll find,
Previous climbing parties’ trash naively left behind.


— Philip Wood

Camargue


Salines disputes dans les marais malins
Soudaines et abruptes, dérives du matin

Patientes minutes les jumelles aux mains
Regardant les flamands comme un beau dessin

— Eleonore Sur et Ella


Feuilles mer de mots




— Eleonore Sur

Wikiphilia


In poetics,
stresstime,
is any empirical model,
that fuses,
the three dimensions of
stress,
with the one dimension of
rhyme,
into a single,
four-dimensional,
asylum.

— Eleonore Sur

Cri qui craque






— Eleonore Sur

The lost cat


The day you came into my life,
You was so thin, ill and in strife.
I gave you food, water, shelter in the barn,
But I could not keep you, the dogs would cause you harm.
You started to purr after a while,
To see the change in you made me smile.
I could not take you into my home,
The dogs would not leave you alone.
So, I put your picture on the Internet,
Saying you would make a wonderful pet.
A lovely lady answered my plea,
She took you home, now you are happy and free.

— Gillian Reid

White Bottoms


Cute babies’ bottoms,
   so smooth and pure white,
English girls sunbathing,
   in bikini thongs so tight,
Renaissance marble sculptures,
   displayed to public delight!

— Philip Wood

Devilish Games


Bored and looking for something to do?
We could play around to see the afternoon through,
Pin a tail on the donkey is always so lame,
Let’s instead go and create a new game,

Winding up dogs so they bark to annoy,
Go bully the weak little orphan boy,
Chase pigeons and squash them flat with your foot,
Catch a white cat and cover it with soot.

Play knock up ginger on the old widow’s door,
Pinch a few sweets from the newspaper store,
Keep a watch out for the boys dressed in blue,
Otherwise they will surely collar you.

Ride in a wheelie bin down the steepest street,
Playing with matches will turn up the heat,
Slashing some tyres is a deflating event,
The world is our playground; heavenly sent.

 — Philip Wood

It never did happen

Thiepval Memorial, Somme

When our kids attended junior school we were assured,
That typing skills will no longer be required for the keyboard,
Our intelligent electronic friends would respond to our voice,
Most of the time they would choose for us our best choice.

Who will need cash which displays the Queen’s head?
Plastic and websites we’ll use easily instead,
Swipe and mouse clicks will replace our loose change,
But demand for the folding stuff continues unrestrained.

Turning the pages of your favourite book,
Is so 20th century, so to Kindle we’ll look,
Its never caught on, folk still prefer novels in paper,
A real volume in your hand; on the bookshelf for later.

Disaster will strike, software can’t cope with a two,
Planes will fall out of the sky, markets crash too,
How many times did we actually suffer,
Because the millennium bug caused our computers to stutter?
               
Inventions and machines will make our lives more relaxed,
Recreation time will increase, whilst our wealth is enhanced,
Everyone’s still flat out working a full week,
Stress levels and exhaustion continue to peek.

“The war to end all wars”; a lost generation were misled
“Peace in our time”; Munich's promises we were fed,
“Tear down this wall”; the Cold War continues its dance,
The price of true peace will always be eternal vigilance.

— Philip Wood

Electron planet


The scale of life is relative to all,
What is large to an ant, to us is small,
Our planet shrinks with each year that passes,
But what if it was so small we’d need microscopic glasses?

If our solar system was merely an elementary atom,
This Earth of ours would be an insignificant orbiting electron,
The galaxy we know maybe just a complex molecule,
Of some much grander genetic pool.

Billions of galaxies exist beyond our viewing,
Maybe all contributing to some humungous being,
Perhaps a massive form of me surrounds our outer space,
E=mc² could ultimately prove to be just at snail’s pace.

— Philip Wood

L'arbre excentrique


Ces branches qui partent dans tous les sens,
ne dirait-on pas des danseuses ?
ou une divinité de l'Inde ?
ou des serpents qui ondulent ?
L'arbre nous fait-il des signes ?
Un arbre pensant ?
Serait-il habité par des esprits ?
Un chaman pourrait peut-être nous renseigner ?
Et si le grand Pan n'était pas mort et rodait dans les parages ?
A moins que cet arbre ne se contorsionne
pour tenter de s'échapper de l'endroit
où il est enraciné et qu'il n'a pas choisi, après tout !
Un arbre qui s'échappe pour aller visiter la forêt,
ce serait original.
Cet excentrique serait peut-être même capable,
à la fin, de venir se placer au premier plan et nous dire :
« Méfiez-vous de l'arbre qui cache la forêt. »

— Gérard Miro

Sur les vitraux colorés


Le poète est semblable au prince des nuées.
Dans un concert de silence,
Sa voix inonde la cathédrale
Mais seul l’écho de ses mots
Glisse sur les vitraux colorés
Et se perd en un chant monocorde
Sous la voûte de lumière
À l’ombre des arcades.
Semblable à l’artiste peintre,
Le buveur de lettres dessine
À l’encre de Chine
Des pleins et des déliés,
Au cœur de la dentelle de pierres.
Comme une symphonie de notes
Qui noircit le ciel tourmenté
Il déclame ses vers enchantés
Le regard bercé par la prière.
Quand l’horizon disparaît,
Son âme libérée s’envole
Vers un crépuscule solennel.

— Sylvie Brugeal

Passion

Le baiser de Rodin aux Tuilleries

Peindre ton corps,
Sublimer ta voix,
Ébaucher nos lendemains,
Dessiner avec ferveur
Notre amour pastel
Sur la route du bonheur.
Tracer les symboles
De l'alchimie de nos âmes
Sur le livre ouvert de la vie.
Conjuguer l'algèbre
De nos différences
Pour respirer l'espoir
De fusionner les teintes
Du bonheur retrouvé.
Décliner à l'infini
La palette des couleurs
De notre rencontre,
Des prémices du jour
Aux portes de la nuit.

— Sylvie Brugeal

All you need is love


What is love when life is a struggle
Hundreds of people in all sorts of trouble
Animals left alone, no-one to care
They give lots of love, but no-one to share.

Old people trying to cope alone
Forgotten or left in homes
No wonder the world is in a mess
When nobody cares for other stress.

People fighting in the streets
When you go out your heart beats
We live in fear, and terrible dread
Thousands dying, not being fed.

What has happened to our beautiful world
Death and destruction, I have no words
We need love to restore our futures
Good things like art and culture.

Be kind, not bad, make people happy not sad
Be proud to live in a good world not bad.
Remember the Beatles song:
All you need is love.

— Gillian Reid

Absence


Les murs fissurés de l'enfance
Opacifiés de nuances gris-bleu,
Sous un linceul de souvenirs
Se meurent sous le lierre jauni.
L'histoire d'une vie
Se perd dans l'écho du silence.
Les rires des enfants
Remplis d'insouciance
Se sont envolés
Vers d'autres contrées.
Le passé a dilapidé
Leurs éclats sonores,
Teintes anachroniques
Du bonheur enfui.
Les îles éparpillées
De la mer turquoise
Jettent un regard détaché
Sur le continent,
Échappant au désordre
Du monde.

— Sylvie Brugeal

Adieu


Aux lueurs de l'aube,
Les corps muets des amants
Écrivent en lettres de sable
Leur ultime histoire d’amour.
La plage se recueille
Devant leur insolence.
La mer respire le parfum
De leur bonheur fragmenté
En mille soupirs.
Échouée sur la grève,
Leur passion d’un jour
Meurt devant l’éternel.

— Sylvie Brugeal

La réclamation


(10h00) « Allo ? »
(musique)... « Ne quittez pas, nous allons donner suite à votre appel » ... (musique)...
(10h05) « Ici Robot téléphonique BBIWY1984, à votre écoute ; dans le cadre de notre
démarche qualité et formation, votre appel est susceptible d'être enregistré »
Ah !, c'est une machine... « Euh!... C'est pour une réclamation… »
« Nous avons compris que vous téléphonez pour une réclamation ;
si c'est exact, dites OUI ; sinon, dites NON »
« OUI... »
« Après le bip sonore, la communication vous sera facturée un Euro la minute... »
(10h07) « BIP »
« Pour une première réclamation, tapez 1,
 Pour le suivi d'une réclamation, tapez 2,
 Pour toute autre demande, tapez 3... »
« Nous n'avons pas compris votre réponse...
 Pour une première réclamation... » (etc.)
(10h13) « Vous allez être mis en relation avec un conseiller » ...(musique)...
(10h20) « Tous nos conseillers sont actuellement en ligne, veuillez renouveler votre appel ultérieurement TUT, TUT, TUT...»
(venant de la pièce à côté) : « tu n'as rien de mieux à faire qu'à passer ta vie au téléphone ! »

— Gérard Miro

Man in black


Did you spot the man in black?
Was he waiting for aliens to come back?
Or maybe just enjoying the views,
He could be searching the trees for clues.
People felt safe with him around,
Guiding people round the grounds.
Every-one had a lovely day,
And the man in black just faded away…

— Gillian Reid


Tug-o-war


Heave ho! Heave ho!
Look what I did, when I had a go.
Come on mates, hang on tight,
So we can celebrate tonight.
Tug-o-war is a tough man’s game,
And if you win, you get a good name.
Come on guys. Keep on pulling,
The beers are ready, and the wine is mulling.
Suddenly a cheer goes up,
Hooray! our team has won the cup.

Gillian Reid



The resistance fighters


These men and women were so brave,
Look at all the lives they saved.
Fearless to the very end,
Though I don’t know them, they are my friends.
They are in my heart and in my soul,
And I welcome their spirits to my fold.
The sun has cast light on the shadows,
Over the fields and green meadows.
Farewell my friends, I have to go,
Thank you for the bravery you showed.

— Gillian Reid


The lucky spider


Hello Mr. Spider, what a pretty web,
You will catch a lot and keep well fed.
I like the pattern you have chosen,
It will glisten when it’s frozen.
You are well hidden amongst the leaves,
Down in a hole beneath the trees.
I hope lots of insects come your way,
It will keep you busy through the day.
Maybe a female spider will arrive,
And join you over the winter nights.
When spring comes with the sun,
Your little spiders can have some fun.
You and your mate can venture out,
The kids will leave the home no doubt.
You have all the summer to enjoy your life,
Then return for winter, with your wife.

— Gillian reid

Autumn walks


Let’s walk through the woods with sunlight beaming through the trees,
Listening to the humming of the bees,
Leaves rustling in the breeze.
Deer calling for their mates,
Cattle and sheep behind field gates.
We continue down the lane,
Back through the woods then out again,
We watch the birds fly on the wing,
Hearing the lovely songs they sing.
We see berries growing on bushes,
They look so plump and delicious.
Look squirrels gathering nuts for winter,
Buzzards flying above, searching for dinner.
If you are feeling lonely and blue,
Take a walk in the woods, it will enlighten you.

— Gillian Reid

Méli-mélo


Assemblage hétéroclite
De poutres métalliques
De verticales et d'obliques
De sangles et de câbles électriques
Des crochets, une grue bleue
Et en bas, des pneus
Un peu de rouille, par endroits
Un moteur de bateau, côté droit
Beau sujet, ce méli-mélo
Pour qui voudrait imiter Picasso.

— Gérard Miro