Ode câblesque



Groupés, mêlés,
contorsionnés...
Câblesques :
vous m'inspirez!

Vous suivez le passant
Dans son antre, lentement,
pour l'aimer, l'enlacer,
Et le lier !

Ce tissage...
S'emmêle et se noue,
découpant les maisons,
Les passages...
De la ville.

Raturant nos visions
Comme un peintre fâché,
Supprimant tout horizon,
Tout accès.

Au ciel.

— Eleonore Sur