Zé un ceveu sur la langue Et pas un sur le caillou Quand ze bois un peu, ze tangue Et ze me traîne à zenou... Zé de l'acné zuvénile Malgré mes quatre-vingt-z'ans Et c'est loin d'être facile Car les zens sont médisants. Zé aussi, c'est plutôt triste, Un œil qui fait les cent coups Et l'autre qui fait le pitre Zé de plus un très long cou On m'appelle la zirafe Et ze suis vézétarien ! C'est pourquoi les gens s'esclaffent Et qu'ils ne m'épargnent rien. — Paul Julien, Le ceveu sur la langue (extrait) |