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Naître avec le printemps, mourir avec les roses, Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur ; Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses, S'enivrer de parfums, de lumière et d'azur ; Secouant, jeune encore, la poudre de ses ailes, S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles ; Voilà du papillon le destin enchanté : Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose, Et sans se satisfaire, effleurant toute chose, Retourne enfin au ciel chercher la volupté. — Alphonse de Lamartine, Nouvelles méditations poétiques |