Me promener à vélo, Le matin tôt. Respirer l'air frais Dès l'aube me rend gaie. Moments de liberté, Parmi les fleurs rosées. Roulant à toute allure, Le vent en pleine figure. J'ai ce sentiment infini D'être en paix avec la vie Et surtout avec moi-même, Oubliant toutes mes peines. Grâce au chant des oiseaux, A l'odeur des coquelicots Enfin le temps de regarder, Enfin le temps de respirer, Enfin le temps de rire, Enfin le temps de vivre. — Poème de Florence Levardon |