Anatolie escarpée et sauvage, Terre-mère qui se nourrit Des éclats de voix Du poète-écrivain. Des crêtes enneigées Aux plaines verdoyantes, L’écho glacé du vent Sème ses notes dissonantes De nouvelles écrites Au rythme lent des saisons. L’homme érudit s’enivre De notes florales Qui éclatent en corolle Au cœur des paysages enfiévrés. Danse la montagne sacrée, L’âme égarée égraine ses mots Sculptant pour l’éternité L’histoire humaine Des peuples égarés. — Sylvie Brugeal |