Alors, dans mon esprit, je vis autour de moi Mes amis, non confus, mais tels que je les vois Quand ils viennent le soir, troupe grave et fidèle, Vous avec vos pinceaux dont la pointe étincelle, Vous, laissant échapper vos vers au vol ardent, Et nous tous écoutant en cercle, ou regardant, Ils étaient bien là tous, je voyais leurs visages, Tous, même les absents qui font de longs voyages... — Victor Hugo - La pente de la rêverie (extrait) |
La pente de la rêverie
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