Adieu, passé, songe rapide Qu’anéantit chaque matin ! Adieu, longue ivresse homicide Des Amours et de leur festin, Quel que soit l’aveugle qui guide Ce monde, vieillard enfantin ! Adieu, grands mots remplis de vide, Hasard, Providence ou Destin ! Fatigué dans ma course aride De gravir contre l’incertain, Désabusé comme Candide Et plus tolérant que Martin, Cet asile est ma Propontide : J’y cultive en paix mon jardin. — Beaumarchais (1732-1799) Inscription placée dans son jardin, au fond d’un bosquet. |
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