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Kiosque, manège, rires d’enfants, ruches, vignes rythment vos pas dans ce jardin aux allures d’antan ; le poète vous attend dans le silence aux senteurs d’Ispahan, ici au parc Brassens. |
Au parc Brassens
Une grue faisant le pied de grue
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La grue avait donné rendez-vous à ses copines les grues mais les grues ne sont pas venues. Qui peut confondre des corbeaux avec des grues, même cendrées? c'est comme si un yoguiste averti confondait Kakasana (posture du corbeau) avec Bakasana (posture de la grue) ; mais la grue ne doit pas se désespérer, ses copines les grues sont des oiseaux migrateurs qui passent parfois au-dessus de Paris... alors, si elles voient cette grue près du parc Brassens et si elles ont besoin d'une pause... la grue pourra se dire qu'elle n'a pas fait le pied de grue pour rien et les corbeaux n'auront plus qu'à descendre de leur piédestal et venir embêter les pigeons sur les pelouses ou les allées du parc. |
La plage désertée
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La plage, désertée, n’est plus qu’une vaste étendue de grains de sables dorés, qui flirte avec la mer. Aucun bruit ne vient troubler l’écume argentée qui grésille au pied de l’arbre dénudé de son feuillage. L’ombre noire privée d’espoir hante la grève du bord de mer. Seul le parfum iodé des vaguelettes flotte dans le silence du jour qui s’étiole. — Sylvie Brugeal |
Joe l'incruste
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Il s’appelait Joe l’incruste il était né à l’ouest il avait atteint la lune le soleil et les étoiles il ne lui restait plus maintenant qu’à dev’nir immortel il s’appelait Joe l’incruste et voici son histoire.... Joe l’incruste était né incrusté dans une pierre c’est de là que venait son surnom légendaire dès qu’il fit ses premiers pas ses parents décidèrent de l’envoyer là-bas très loin chez son grand-père. — Eleonore Sur (en 1984) |
Le vitrail aux harmonies bleues
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Ce matin d’octobre, nous visitons l’église de Guérande, je repère un vitrail pas comme les autres. Visiblement dédié à la Vierge, il décline des harmonies bleues et mauves. Il est sublime. J’imagine l’artiste qui restera à jamais inconnu, mais avec une foi immense, réalisant ce chef d’œuvre. Merci d’avoir donné à voir à nous tous, pauvres passants ce vitrail qui relève du divin. — Liliane Faucher |
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